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 c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]

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Zack Hennigan

Zack Hennigan
{ Humain dôté de classe 3 }

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MessageSujet: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeMar 22 Déc - 2:34

    La matinée avait plutôt bien commencée pour Zack. Son avion n’avait pour une fois rencontré aucun retard malgré les intempéries qui sévissaient depuis quelques jours au Royaume-Uni, et aucun gêneur n’avait non plus envahi son espace vital durant le voyage… Confortablement calé dans l’un des sièges de la classe affaires, le jeune homme détonnait complètement au milieu de tous ces hommes et femmes en tailleur hors de prix, les yeux rivés aux écrans de leurs ordinateurs ultraportables. Il y avait même fort à parier que si l’usage de leur cellulaire avait été autorisé, ces derniers auraient passé les 6 heures de trajet à boursicoter ou à hurler sur leurs employés de maison… Zack détestait définitivement la classe affaires…

    Après avoir passé les trois premières heures à récupérer d’une nuit très courte, le jeune homme s’était finalement joint à la multitude et avait allumé son ordinateur portable. Les yeux encore rougis par le sommeil, il n’effleura qu’à peine les touches du bout de ses longs doigts lorsqu’il entra son premier mot de passe. Décidant ensuite d’aller se rafraîchir aux toilettes situées à l’autre bout de l’appareil, Zack abandonna son ordinateur encore partiellement verrouillé à sa voisine, qui dormait paisiblement, la tête légèrement penchée vers lui… Un sourire étira ses lèvres de manière très fugace, et il fila vers les commodités.

    La petite escapade aux toilettes ne fut pas sans encombres, et Zack manqua de s’effondrer sur plusieurs passager lorsque l’avion pénétra dans une zone de turbulences. Terminant sa course en se tenant à chaque dossier de fauteuil comme pour s’assurer de marcher droit tout en s’empêchant de tomber aux prochaines secousses, le jeune homme finit par s’enfermer dans une cabine libre. Une longue auto-observation s’amorça, et il pu remarquer que ses cernes avaient été partiellement effacées par les quelques heures de sommeil qu’il avait pu grappiller. Le robinet fut ensuite ouvert: Zack plongea ses deux sous le jet frais et s’aspergea le visage une première fois, conservant les yeux clos, avant de finalement recommencer une seconde fois. Attrapant ensuite un mouchoir dans la poche intérieure de sa veste, il se sécha et s’observa de nouveau avant d’ébouriffer ses cheveux bruns d’un mouvement assez insistant de sa main gauche… Oui, le résultat était mieux ainsi : Zack avait moins l’air de sortir d’une tombe et paraissait beaucoup plus frais…

    Quittant la cabine, le jeune homme s’empressa de regagner son siège en évitant l’hôtesse de l’air et son chariot-repas bien garni, et s’installa de nouveau près de la jeune femme endormie. Zack se cala dans le fond de son siège et le redressa légèrement, avant d’entrer son second mot de passe pour accéder à son ordinateur… Sur ce plan-là, Zack avait tous les symptômes de la paranoïa, et multipliait en effet les mots de passe afin de s’assurer que personne n’accèderait trop facilement à son ordinateur, brûlait les papiers sur lesquels il notait des choses importantes…

    En tant que Conservateur fraîchement nommé - 2 ans était en effet un laps de temps ridicule si on considérait l'âge moyen des hommes qui se succédaient ordinairement à ce type de postes - Zack était amené à voyager énormément dans le Royaume afin d'échanger avec des collègues Conservateurs et/ou historiens, ou pour tout simplement escorter des pièces lorsqu'un musée prêtait un élément de sa collection au National Museum of Wales pour une petite période.

    Zack s'absorba dans l'inventaire de ses rendez-vous de la semaine à venir, se demandant une nouvelle fois à quel moment il pourrait s'installer tranquillement à une terrasse de café, ou même faire une petite sieste sur son canapé.

    Une main posée sur son épaule tira brutalement Zack de sses pensées, et son regard croisa celui d’une hôtesse de l’air, qui lui rappela que l’avion atterrirait d’ici 10 minutes… La remerciant de son initiative sans réellement en penser un mot – elle venait quand même de lui faire perdre le fil de sa réflexion – le jeune homme rangea son ordinateur dans la sacoche prévue à cet effet et tâcha de patienter calmement jusqu’à l’atterrissage de l’appareil et le message radio du commandant de bord indiquant que les passagers pouvaient débarquer…

    Le débarquement fut relativement rapide, et Zack rejoignit rapidement le trottoir où se massaient d'autres voyageurs en attente d'un taxi. Zack s'arrêta, et laissa glisser son sac de voyage au sol, attrapant son téléphone dans la poche de sa veste kaki. Un message répondeur, rien de bien important... Zack aurait le temps de l'écouter lorsqu'il arriverait à son hôtel, mais pour l'heure il lui fallait ouvrir l'oeil et le bon s'il souhaitait obtenir un taxi rapidement.

    Son téléphone vibra de nouveau, et la conversation fut brève: son interlocuteur était derrière un volant et essuyait force coups de klaxon. Une voiture au loin attira l'attention du jeune homme, et un sourire très léger étira les lèvres de Zack alors qu'il remettait la bandouilière de son sac sur son épaule, coinçant le téléphone entre son visage et son autre épaule.

    J'arrive !

    La voiture stoppa sur l'emplacement d'un taxi, et Zack eût à peine le temps d'embarquer que déjà un taxi klaxonnait, trouvant que les choses n'allaient pas assez vite. Zack mit fin à la communication et salua Winston Kurkland, un employé du British Museum qu'il avait l'habitude de côtoyer à chaque fois qu'il était en déplacement à Londres.

    Le trajet séparant l'aéroport de leur lieu de destination ne fut guère long - Winston conduisait suffisamment mal pour que les autres automobiliste s'écartent pour le laisser passer - mais fort enrichissant. Son collègue spécialisé dans la période elisabethaine lui fit part d'une foule d'informations concernant des objets récemment acquis par son département, et Zack fit de même pour ce qui le concernait directement. Winston était au nombre de ces personnes avec lesquelles le jeune homme était toujours heureux d'échanger, et c'est un peu à regret qu'il constata que la voiture venait d'entrer sur le parking des employés du musée...

    Zack descendit de la voiture et récupéra son sac. Winston fit de même et le salua, lui expliquant qu'on lui avait donné une autre course importante à faire mais qu'il le retrouverait avec plaisir vers 19h pour dîner dans Kensington, un quartier qu'ils appréciaient tous deux. Zack accepta l'invitation et salua son collègue (ami?) avant de pénétrer dans l'immense bâtisse.

    L'hôtesse d'accueil se montra suffisamment aimable pour garder le sac de voyage et l'ordinateur de Zack au moins jusqu'en fin d'après-midi - il n'était que 13 heures, donc c'était toujours bon à prendre ^^ - et Zack fut dirigé vers le bureau de Chad Michaels, responsable de la même branche que Zack et également passionné d'astronomie.

    Après une longue errance dans les couloirs des étages supérieurs, Zack fut guidé jusqu'à une salle d'expertise où le Professeur Michaeks devait se trouver, mais bizarrement personne ne parvint à mettre la main dessus... Pas même sa secrétaire, qui téléphona pratiquement à l'ensemble des employés, sans succès. Zack laissa échapper un soupir et eût envie de faire une réflexion bien sentie sur la ponctualité et l'organisation anglaise, mais se ravisa au dernier moment... Mieux valait qu'il garde ses commentaires pour lui, parce que le manque de sommeil le conduirait probablement à dire des choses qu'il ne pensait pas nécessairement.

    Le jeune homme regagna l'accueil, récupéra son sac et fit volte-face, rejoignant le parking. Il songea un peu tar qu'il venait d'oublier son ordinateur portable à l'accueil et fit demi-tour en plein milieu des marches, percutant quelqu'un dans la foulée. Le choc fut assez conséquent, et Zack s'empressa de s'excuser auprès de la personne qu'il venait de boursculer...

    Je suis désolé, je ne vous avais pas vu(e)...

    Remettant son sac d'aplomb sur son épaule, Zack adressa un sourire désolé à son interlocuteur.

    Je ne vous ai pas fait mal, j'espère ? Avec ce genre de gros sac, on a toujours plus ou moins tendance à percuter tout le monde alors même qu'on apporte le plus grand soin à nos pas ^^
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Liam E. Hill

Liam E. Hill
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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeLun 4 Jan - 21:00

Les mains agrippées sur le volant, Liam soupira et ouvrit la fenêtre située à sa droite. La gorge nouée, il jeta un coup d'œil sur les panneaux environnants et y lut l'inscription cherchée : Londres. Il se passa la langue sur les lèvres et soupira encore. Papa&maman avaient besoin de leur fils. Mais chaque semaine il lui était impossible de retourner dans la ville de son enfance sans sentir l'angoisse revenir, lui nouer l'estomac, et discrètement faire couler des larmes sur ses joues. Des larmes de rage ? Pas tellement. Plutôt le sentiment de fuite, de lâcheté qui le poursuivait depuis qu'il avait quitté son quartier minable, sa maison minable, perdue entre d'autre maisons et immeubles tout aussi minable. Un sentiment sourd de trahison. Pas celle de sa ville bien entendu. Sans aucun doute il vivait bien mieux à Cardiff, matériellement et sentimentalement. Quitter la triste brume de mélancolie flottant sur son salon et la pourriture bouffant les murs, et ses parents, c'était ... bien. Mais alors. Mais alors il les avait laissé là-bas dans cette misérable pourriture. Il ne se sentait pas juste, pas droit, mauvais, méchant, égoïste. Depuis son installation à Cardiff, il venait tous les dimanche voir ses parents à Londres. Pas pour les voir vraiment. Pour les convaincre de sortir de là.

Le paysage défilait et Liam sécha ses pleurs. Aujourd'hui serait peut être le jour où enfin, il ramènerai ses parents. Secrètement, il avait même déjà tout prévu. Le vent passa par la fenêtre ouverte et poussa les larmes du médecin hors de ses yeux et Liam n'eut plus que l'impression d'avoir éternué trop fort. Il se redressa sur son siège et accéléra. Il n'était pas trop tard, il n'était jamais trop tard. Jamais. Jamais. Il alluma la radio bien décider à changer de visage, et d'humeur, avant d'aller voir ses parents. Si jamais ils le voyaient dans cet état ... Ils penseraient qu'il est malheureux. Et le forcerai à rentrer à Londres. Sa mère jouerai la comédie du malaise et son père resterai indifférent pour lui prouver ô combien il est mauvais mari et ô combien sa mère a besoin de lui. Des conneries. Liam savait très bien l'image que donnait sa famille. L'image de pauvre gens malheureux et froid. Au grand désespoir de Liam, il en avait prit les traits. C'est vrai, Liam faisait froid, faisait malheureux ou du moins, il avait toujours l'air mélancolique. On lui disait « La city te manque ? » Il répondait sèchement : « Je ne regrette rien du trou à rat ou j'ai grandi. La city je n'y ai jamais vécu. » La discussion s'arrêtait là. Même Erwin savait qu'il ne savait rien et qu'il ne saurait jamais que ce que Liam daignerait de lui distiller, goutte par goutte, à doses homéopathiques, comme la perfusion qu'il posait à Kristin.

Une chose était sur dans ce mélange interne de sentiments contradictoires. Il était en avance. Il lança un regard torve à sa radio qui indiquait de combien. Bientôt il serait dans Londres avec absolument rien d'autre à faire de sa journée. Son travail à l'hôpital lui avait laissé un jour de congé après quelques nuits agités où il était de garde. Une fois dans la ville elle-même, Liam gara en vrac sa voiture et attendit, les bras croisés, jetant de temps à autre un œil sur son bippeur, histoire de voir si il n'y avait pas d'urgence. Quel idiot. De un, son bippeur était éteint. Pourquoi serait-il allumé d'ailleurs ? Tout le monde savait qu'il n'était pas en ville. De plus ses collègues, contrairement à lui, comprenait très bien le sens du mot congé ou repos. Il coupa le contact et sortit de la voiture. Aucune urgence à l'extérieur. Alors vraiment, il était en congé ? Vraiment, il n'y avait aucun bobos à soigner même le plus minime ? Pas d'enfants amoché par une chute à vélo ? Rien ? Pour de vrai ? Il était inutile alors ... La mine de Liam se changea en moue de déception enfantine et il claqua violemment la portière. Il détestait les congés.

Pas si mal garé que ça, Liam décida de finalement laisser sa voiture où elle était et il commençait à errer dans le quartier où il se trouvait. Il dut reconnaître que la ville était belle. Autant que peu l'être une vieille ville centenaire à l'architecture travaillée et ancienne, chef d'œuvre de ... oui d'accord, ça en jetait les beaux quartiers. Mais pas assez pour attiré le jeune médecin. Et puis de toute façon il n'avait pas les moyens. Il tourna la tête. Il y avait la Tamise, cette rivière infâme où les gens avaient été assez fous pour aller se baigner et un musée. Il y avait autre chose, mais il y avait un musée. Liam hésita et finalement, il se dit qu'il avait assez de temps à perdre là-bas.

Lorsqu'il entra, Liam esquissa un haussement de sourcil traduisant tout son étonnement. Il n'y avait jamais été et ... il comprit pourquoi. C'était franchement beau et tellement anglais, tellement londonien. Et Liam n'aimait pas ce qui faisait londonien. Au hasard, il marcha dans le musée l'air tout à fait perdu. Le moment ou on lui demanderait son ticket et bien il simulerai la folie ; il aimait bien faire ça. Non en fait, il ne l'avait jamais fait mais il en rêvait. « Vous avez de la pomme de terre dans ce microcosme culturel ? » Un peu trop scientifique peut être. Tandis qu'il divaguait intérieurement il percuta un homme qui lui aussi semblait penser à autre chose :

« Je suis désolé, je ne vous avais pas vu(e)... Je ne vous ai pas fait mal, j'espère ? Avec ce genre de gros sac, on a toujours plus ou moins tendance à percuter tout le monde alors même qu'on apporte le plus grand soin à nos pas ^^ »

La première pensée qui vient à l'esprit du médecin fut le mot pomme de terre. Allez savoir pourquoi.

« Pomm ... Aucun problème. Je divaguais et ne regardais pas ce que je faisait. Vous avez l'air de transportez de quelque chose de très ... conséquent ? Vous risquez de mauvais problèmes de dos avec un sac pareil. »

Liam prit le sac du jeune homme et instinctivement le regla à la bonne hauteur avant de le lui rendre.

« Voilà. Essayer, c'est beaucoup mieux pour votre dos. Songez à vos vieux jours. »

Liam aurait aussi bien pu dire « Bonjour, Liam Hill, médecin » cela aurait été la même chose.
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Zack Hennigan

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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeLun 4 Jan - 23:48

    (mdr le début de ton post !)

    Le choc n’avait pas été aussi violent pour l’inconnu que ce que Zack avait redouté, et c’est avec un sourire désolé qu’il se tourna pour s’excuser avec politesse, comme à son habitude. L’homme qui lui faisait face était à peu près du même gabarit que Zack, ce qui dans le fond lui avait probablement évité de se faire complètement éjecter après la molle rencontre avec le sac de voyage du jeune homme. En y réfléchissant bien, une femme aurait probablement fini sur les fesses, les quatre fers en l’air…

    L’inconnu commença par un mot qu’il ne prononça pas entièrement et enchaîna en déclarant qu’il n’y avait eu aucun mal. Lui aussi divaguait, ce qui lui avait valu de ne pas voir Zack s’approcher de lui… Coïncidence assez amusante au final, puisque Zack ne l’aurait jamais percuté s’il n’avait pas été complètement perdu dans ses pensées.

    Il tendit finalement une main et attrapa le sac de Zack, cafouillant sa bandoulière d’une main experte avant de le lui rendre. Le jeune homme remit son sac sur son épaule, et le trouva presque allégé à présent que la bandoulière avait été correctement réglée… pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt !

    Son premier réflexe suite aux paroles de l’inconnu fut d’esquisser un sourire amusé, avant de finalement reprendre la parole pour le remercier.

    Je suis forcé d’admettre que c’est bien moins difficile de le transporter ainsi !

    La remarque qui suivit à propos du dos de Zack l’incita à poursuivre, toujours avec amusement.

    Ne seriez-vous pas ostéopathe, ou… médecin ? A vrai dire, rares sont les non-initiés capables d’adresser avec autant de naturel un tel conseil à quelqu’un… Et à moins que vous ne soyez capable de changer de forme, il ne me semble pas que vous soyez ma mère. – Pour sûr, sa mère lui aurait tout simplement collé une claque à l’arrière de la tête pour lui faire passer l’envie de « porter son sac comme un petit voyou des bas-quartiers », avant de régler elle-même ledit sac à la hauteur adéquate… soit la hauteur traditionnelle à laquelle toute bonne mère de famille réglait le sac de son enfant élève de 6ème : sur la nuque, et même plus haut lorsque c’était possible. – Merci, en tout cas !

    Quelques secondes passèrent, avant que Zack ne se présente. Après tout, cet inconnu venait de régler l’épineux problème de son sac trop lourd.

    Zack Hennigan, du National Museum de Cardiff. J’imagine que vous ne travaillez pas ici…

    Sauf si les musées imposaient à leurs employés d’avoir des notions de médecine et de dispenser leurs conseils aux visiteurs… Mais cela paraissait hautement improbable.
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Liam E. Hill

Liam E. Hill
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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeMar 5 Jan - 21:01

« Je suis forcé d’admettre que c’est bien moins difficile de le transporter ainsi ! »

Liam haussa des sourcils satisfaits. Évidement que ça l'était. Un petit sourire tranquille se posa sur son visage et il croisa les bras, se tortillant légèrement sur lui-même, comme à chaque fois qu'on lui faisait un compliment. Il aimait avoir raison et surtout quand ces patients le lui disait. Liam tiqua. Ce n'était pas son patient !

« Ne seriez-vous pas ostéopathe, ou… médecin ? A vrai dire, rares sont les non-initiés capables d’adresser avec autant de naturel un tel conseil à quelqu’un… Et à moins que vous ne soyez capable de changer de forme, il ne me semble pas que vous soyez ma mère. Merci, en tout cas ! »

Liam pouffa à la dernière remarque sur la génitrice de son interlocuteur. Il sentait de la sympathie mais aussi une légère aigreur dans le « semble pas que vous soyez ma mère ». Du moins Liam crut en voir une. Mais le visage souriant de son interlocuteur ne semblait pas aller dans ce sens. Peut être se trompait-il après tout ?

« Zack Hennigan, du National Museum de Cardiff. J’imagine que vous ne travaillez pas ici… »

Zack ? Liam n'avait jamais connu personne de ce nom. Cependant le nom d'Hennigan lui disait quelque chose ... Il plissa les sourcils en cherchant où il avait bien pu voir ce nom mais rien ne vint. Liam abandonna et répondit à la question.

« Non, effectivement je ne travaille pas ici, non ... je suis bien médecin. Vous avez devinez. Bravo. - Il marqua plusieurs pauses entre chaques phrases comme si il cherchait ses mots. En réalité, cette histoire d'Hennigan le tracassait toujours autant. - Je m'appelle Liam Hill. Médecin généraliste à Cardiff également. Rockwood Hospital. Toujours prêt à rendre service ! »

Toujours prêt surtout à se sentir utile. Du pur égoïsme en réalité. Avec une pointe d'inquiétude. Cependant, de savoir que le jeune homme en face de lui n'était pas un londonien lui plaisait grandement. Ah oui, Liam avait un problème aussi avec les londoniens d'autant plus qu'il en était un aussi.

« Je ne sais pas vous, mais je me sens beaucoup mieux à Cardiff que dans cette ville. L'atmosphère sans doute. »

Ne voulant pas rester sur place il commença à faire quelques pas en espérant qu'Hennigan le suive. Devait-il l'appeler Zack ou Hennigan à ce propos ? Autre question métaphysique à laquelle il était impossible à Liam de répondre. D'habitude, le médecin préférait être seul ou à la rigueur avec Erwin ou Kristin. Mais la ville, l'atmosphère, où alors la peur panique de se retrouver encore une fois face à lui-même força Liam a continuer la discussion. Trouver quelque chose à dire. Et vite. Une bataille intérieure plus tard, la phrase C l'emporta sur la A et la B.

« Que faîte vous exactement dans ce musée ? - une petite voix intérieur lui susurra autre chose – si ce n'est pas indiscret ? »

Liam se sentait étrangement confiant avec cet étranger. C'était étrange. Liam cligna plusieurs fois des yeux avant de se triturer machinalement les mains. La petite vois dans sa tête lui rappela que la confiance n'était que illusoire et que son corps voulait le lui montrer. Hennigan ... Hennigan ... Soudain l'illumination divine frappa les yeux brillants du médecin. Probablement que le jeune homme n'avait aucun lien de parenté avec cet horrible petit parasite des jeunes années de Liam mais rien que le nom l'avait fait frémir.
« Excuser moi, je sus un peu gêné ... Je connaissais quelqu'un du même nom que vous et ... Peut être n'avez-vous rien en commun avec cet affreux petit garçon roux mais sur le coup ... Bref. »

Liam plissa les commissures de ses lèvres en un sourire forcé. Un sourire de convention mais en vérité sincère. Liam avait juste du mal avec le principe.

« C'est drôle que nous venions tout deux de Cardiff et que nous nous rencontrons ici ... Vous avez surement une santé de fer. »

Il déglutit. Tout se passait bien. Il consulta sa montre. Ses parents allaient attendre. Mais pourquoi n'était-il pas parti en courant ?

[HRP : Illustration du caractère associal et paniqué de ce cher Liam xD Contente que tu ais aimé le premier paragraphe de ma 1er réponse.]
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Zack Hennigan

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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeSam 16 Jan - 15:12

    (désolée pour le retard *a honte*)

    Le dénommé Liam haussa un sourcil, visiblement satisfait de la conclusion tirée par Zack du raccourcissement de la bandoulière de son sac de voyage. En y repensant, c’était tellement évident qu’en portant une charge lourde au plus près était moins fatiguant que de la porter au bout d’une lanière lâche et soumise au mouvement…

    Un sourire étira les lèvres de Liam avant qu’il ne croise les bras sur sa poitrine, l’air satisfait de la conclusion de Zack. Cela ne faisait que conforter Zack dans le fait qu’il ne pouvait que s’agir d’un professionnel de la santé, parce que de manière générale c’étaient sans doute les seuls individus qui se souciaient encore du sort de leurs semblables alors que la tendance générale poussait les gens à ne penser à qu’à leur petite personne…

    Zack demanda avec amusement si son bienfaiteur anonyme n’était pas – par le plus grand des hasards – un médecin, et se présenta dans la foulée avec cette bonne humeur caractéristique. Les sourcils de son interlocuteur s’arquèrent de manière très légère, puis l’homme donna raison à Zack sur son métier, semblant chercher ses mots… C’était un peu étrange en fait, parce qu’en règle générale quand on était médecin, le dire ne demandait pas autant d’efforts. Zack passa sur ce détail et serra la main du dénommé Liam, qui travaillait au Rockwood Hospital… un hôpital que Zack connaissait plutôt bien, puisque c’était là que les secours l’avaient conduit lorsqu’il avait développé ses dons étranges. Il fallait dire aussi que voir un homme se transformer en lampe-torche, c’était étrange en plus de ne pas être gérable par une simple équipe de pompiers…

    Mon dos vous remercie sincèrement ! Et ma mère également… ^^ - blague à part, la mère de Zack passait son temps à le sermonner sur tout un tas de choses que Zack avait fini par ne plus écouter – Vous êtes de Cardiff également !

    Zack n’avait pu retenir cette exclamation, heureux de retrouver un compatriote au milieu de ces hordes de londoniens aux visages fermés. Ah ça, ils pouvaient bien critiquer les gallois, mais les anglais ne devaient que trop rarement observer de près les londoniens perpétuellement pressés qui bousculaient même jusqu’à leurs propres amis pour marcher plus vite sur un trottoir en période de soldes ou pour aller travailler…

    Liam avoua se sentir bien mieux à Cardiff qu’à Londres, et Zack esquissa un sourire amusé, acquiesçant avant de reprendre la parole.

    La pollution a tendance à stagner ici, c’est vrai. A Cardiff, il y a le vent du large pour tout balayer… Et comme la ville est moins grande, il est tout de suite plus facile de respirer. Au-delà de l’atmosphère, je crois que j’ai du mal à m’habituer à l’accent trop comme il faut que l’on peut entendre dans cette partie de l’Angleterre : le gallois est nettement plus chantant ! Mais c’est comme tout, c’est une question d’habitude…

    Zack s’efforçait de neutraliser le plus possible son accent lorsqu’il venait à Londres, pour se faire comprendre plus facilement d’une part, mais aussi pour ne pas se faire regarder de travers partout où il aurait le malheur d’ouvrir la bouche… Son accent restait néanmoins légèrement audible, parce qu’on ne pouvait pas non plus gommer ce qui faisait de Zack ce qu’il était…

    Liam s’éloigna de quelques pas, et Zack décida de lui emboîter le pas, jugeant que son ordinateur resterait entre les très bonnes mains de l’agent d’accueil jusqu’à ce que le jeune homme repasse au British Museum… et vu que son confrère lui avait posé un lapin, ça ne serait pas avant le lendemain ou le surlendemain.

    Liam en profita pour l’interroger sur ce qu’il faisait dans le coin, et Zack ne fut absolument pas gêné par sa question. Le formalisme ne faisait pas partie de ce que sa mère lui avait fait entrer dans la tête à la force du poignet.

    J’avais rendez-vous avec mon homologue londonien pour un avis concernant une pierre… Seulement, il n’a pas daigner se montrer… Et vous, qu’est-ce qui vous amène à Londres, où l’on respire si mal ? ^^

    Liam finit par questionner Zack de manière assez indirecte, expliquant qu’il avait connu un affreux gamin roux qui portait le même nom que lui. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire vraiment peu naturel, et Zack laissa échapper un petit rire.

    Hennigan… c’est un nom peu répandu, en plus. Mais non, il n’y a jamais eu de roux dans la famille, du moins pas à ma connaissance… Un problème particulier avec ce Hennigan roux ?

    Peut-être s’était-il fait malmener lorsqu’il était plus jeune, et de ce fait il avait bien fait de chercher à obtenir des renseignements… la prudence, tout simplement. Liam mit le doigt sur la coïncidence qui les avait réunis à Londres, présumant ensuite que Zack devait avoir une très bonne santé…

    Pas meilleure que le commun des mortels malheureusement… J’attrape la grippe, je me foule le poignet… ce genre de choses « réjouissantes », vous voyez ?

    Et à l’occasion, je me transforme en sapin de noël… qui est-ce qui m’a filé un don aussi inutile ?
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Liam E. Hill

Liam E. Hill
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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeDim 17 Jan - 19:34

Cette saleté de Kurt Hennigan, juste un gars avec qui il avait fait pas mal de conneries … Liam en avait toujours pris la responsabilité. Pourquoi ? Bonne question. Peut-être parce qu’il ne savait pas pourquoi Kurt avait souvent le visage balafré et les bras noirci à certains endroits précis. Quoi qu’il en soit, il était affreusement ennuyeux et détestable. Liam n’osait pas dire qu’il était en réalité un londonien en exil à Cardiff. Personne n’était obligé de savoir que ce n’était ni la pollution, ni l’envie du large qui l’avait fait quitter cette ville.

« Je trouve ça lamentable. J’espère qu’il a une bonne excuse. Votre homologue. »

Liam n’aimait pas les retardataires. C’était faire preuve d’une telle insouciance.

Il soupira. Zack avait si gentiment répondu à ses questions. Il devait bien devoir faire faire la même chose pour lui, même si il n’avait vraiment pas envie de s’étendre. Les questions, d’habitude, c’était lui qui les posaient.

« Je viens voir mes parents. Ils vivent à Londres, hélas, qui est aussi la ville d’où je viens … où je suis né. »

Ca y est. Il avait craché le morceau.

« Si vous saviez à quel point je déteste cette ville … Presque autant que … que les malades du foie qui continuent à engloutir des tonnes de hamburgers ! »

Lorsque Zack lui notifia qu’il tombait, comme tout le monde, malade, un petit déclic se fit entendre dans la tête du médecin.

« Je vous en pris, si vous êtes malade, venez au Rockwood Hospital. Demander le docteur Liam Hill à l’accueil, la standardiste est un peu … lente mais, je devrais pouvoir vous recevoir dans l’heure sans problème. En cas, si vous perdez patience avec Jeanne, demandez à Erwin … enfin, au docteur Erwin Müller. Il vous accompagnera jusqu’à mon bureau si vous lui proposez du feu pour fumer la cigarette qu’il a dans la poche. »

Liam aimait connaître ses patients cela ne faisait aucun doute. Et Zack ne faisant pas partie de la famille du rouquin, il n’en avait que plus envie de lui venir en aide.

Il consulta sa montre. Papa&maman pouvait encore attendre. Réglés comme des horloges depuis plus de vingt ans, Liam savait exactement quand ils seraient tous les deux à la maison. En ce qui concernait sa mère, elle n’en bougeait pas.

Alors qu’il marchait, Liam les mains jointes derrière le dos, s’arrêta peu à peu de marcher jusqu’à s’arrêter totalement la tête baissée, se mordillant la lèvre. Il pensait. Il releva la tête, perplexe :

« Vous étudiez les cailloux ? »

Il se rendit immédiatement compte de l’énormité de sa question et la reformula … plus poliment.

« Vous vouliez un avis concernant une pierre … Vous étudiez les roches ? »

Un peu mieux. Un peu. Si Kristin avait été là, elle aurait sans doute ris aux larmes. C’était tellement typique du comportement asocial et direct de son ami. Mais sans doute Kristin ne mettrait jamais un pied dans un musée. Elle préférait les pâtisseries. Il re-consulta sa montre et son cœur battit la chamade. Il avait presque failli oublier.

« Excusez moi, j’ai un … message à envoyer, ça ne prendra que quelques secondes … »

Il sortit sont téléphone portable et tapa frénétiquement sur les touches. On y lisait :

Mon docteur préféré a écrit:
KRISTIN ! POSE CE GATEAU IMMEDIATEMENT !

Il referma son portable et le remit dans sa poche, satisfait.

« J’ai une amie qui en plus d’être diabétique, aime les paris stupides. Je dois lui envoyer un texto tout les jours à une heure précise car sinon, elle avale un bol complet de chocolat fondu. Honnêtement, je ne suis toujours pas sûr qu’elle plaisante en disant cela. Alors, - il tapota la poche de son pantalon – je veille au grain. C’est une patiente avec beaucoup de problèmes … »

Il repris sa marche et croisa encore une fois ses mains derrière son dos.

« Vous étudiez donc les pierres … »

Les pierres, les cailloux, les roches … Ca sonnait toujours aussi mal.
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Zack Hennigan

Zack Hennigan
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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeVen 5 Fév - 18:13

    Liam ne dit rien de plus au sujet d’un homonyme de Zack, mais ce dernier conserva son petit sourire amusé malgré tout alors qu’il s’imaginait un tas de scénarios susceptibles de pouvoir expliquer qu’un autre Hennigan soit entré en contact avec ce médecin quelques temps plus tôt.

    Il trouva d’ailleurs lamentable que Zack se soit déplacé de Cardiff tout spécialement et se retrouve seul parce que son homologue avait « oublié » leur rendez-vous. Zack était d’accord parce qu’en définitive, se lever à l’aube pour attraper un avion décollant avant l’aurore n’était pas l’activité favorite du jeune homme…

    Pour tout vous dire, je n’en ai aucune idée… Je n’ai pas eu de précisions supplémentaires. Ce ne sont peut-être pas les plus jeunes qui sont les plus mal-élevés, en fin de compte…

    Simple observation, ou habile pied de nez au préjugée qui voulait que les « jeunes » n’aient pas de manières et d’éducation alors que leurs ainés étaient tout bonnement parfaits. C’était risible dans le fond, déjà parce que généraliser autant ne rimait à rien, et ensuite parce qu’il y aurait toujours quelqu’un pour contredire ce genre d’hypothèses vaseuses… pour ne pas dire autre chose.

    Liam laissa ensuite échapper un soupir, et Zack lui adressa un sourire amusé, sans réellement comprendre qu’il lui coûtait de répondre par politesse à son sujet.

    Oh, vous savez… Ce n’est pas comme si je ne connaissais pas un peu la ville ; je vais pouvoir me promener un peu dans les parcs, visiter quelques expositions… J’espère toutefois ne pas atterrir dans votre hôpital pour avoir traversé une voie en faisant preuve d’étourderie !

    Zack pouvait être horriblement gaffeur quelques fois, et particulièrement lorsque son pouvoir se manifestait de manière imprévue. Liam expliqua qu’il était ici pour voir ses parents, et qu’il était originaire de Londres…

    Bizarre, il a pourtant l’air moins pédant que les londoniens traditionnels…

    Liam enchaîna ensuite en expliquant qu’il détestait Londres au moins autant que les patients au foie fragile qui pourtant continuaient de se taper des repas façon Gargantua 3 fois par jour. Un léger rire échappa à Zack avant qu’il ne reprenne la parole pour tranquilliser le médecin.

    Renoncer à quelque chose de futile devient bizarrement impossible lorsque l’on découvre que cette chose futile possède justement le pouvoir de nous tuer… L’être humain a toujours voulu tout contrôler, et pourquoi pas contrôler sa consommation d’aliments « dangereux » au point de pouvoir concilier la maladie envahissante et un appétit un peu malsain pour les hamburgers ?

    Zack avait lu énormément de livres de psychologie, et ça devait probablement se voir. Le jeune homme ne se montra en revanche pas étonné ou même choqué d’apprendre que Liam était Londonien, parce qu’après tout c’était une ville comme une autre.

    Vous êtes différents de ceux qui y résident… en positif, j’entends ! ^^

    Liam le pria ensuite de passer au Rockwood Hospital lorsqu’il tomberait malade, et Zack esquissa un sourire amusé. Il acquiesça ensuite, acceptant l’invitation – qui n’en était pas réellement une – qui venait de lui être faite. Le jeune homme jeta un œil à sa montre alors qu’ils marchaient côte à côte sur la grande place pavée, et Liam posa une question assez amusante concernant le métier de Zack : ce dernier laissa échapper un léger rire, l’air nullement choqué par la tournure de sa question. Le médecin se reprit quelques secondes plus tard, préférant le mot « pierres » à « cailloux »…

    Il n’y a pas de mal, vous savez. C’est un métier qui a toujours tendance à susciter ce genre de questions… Que peut-on trouver d’intéressant à un vulgaire morceau de pierre ? Un tas de choses en réalité, et si votre curiosité vous y pousse, je pourrais vous montrer quelques clichés issus de mes travaux. – Zack n’avait pas envie de lui forcer la main, juste de lui montrer ce qu’il pouvait y avoir de merveilleux dans l’observation d’un « caillou ». Liam s’excusa et sortit son portable pour envoyer un message. – Allez-y…

    Le jeune homme remit sa bandoulière sur son épaule pour l’empêcher de glisser. Quelques secondes s’écoulèrent avant que Liam ne reprenne la parole, expliquant l’intérêt et l’utilité du message qu’il venait d’envoyer. Zack haussa un sourcil, l’air incrédule.

    Vous pensez qu’elle le ferait malgré le danger manifeste d’une telle substance dans son état ? Si oui, ce devoir de rappel perpétuel doit peser de manière non négligeable sur votre conscience… C’est le genre de responsabilité que moi-même je ne pourrais supporter. – Zack marqua une petite pause avant de poursuivre – Vous devez être un très bon médecin ; je n’en connais pas beaucoup qui seraient capables d’apporter ce genre d’assistance…

    Sans doute devait-il être l’un des seuls médecins aussi consciencieux que Zack ait rencontré. La situation se reporta sur le métier du jeune homme alors que tous deux reprenaient leur marche sans réellement avoir défini de but précis.

    Les météorites, plus précisément. Tout ce qui vient de l’espace est susceptible de passer un jour entre mes mains… après celles de spécialistes « plus vieux donc plus intelligents » - vous connaissez sans doute ce genre de préjugés.
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Liam E. Hill

Liam E. Hill
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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeVen 12 Fév - 22:25

« Vous pensez qu’elle le ferait malgré le danger manifeste d’une telle substance dans son état ? Si oui, ce devoir de rappel perpétuel doit peser de manière non négligeable sur votre conscience… C’est le genre de responsabilité que moi-même je ne pourrais supporter. »

Liam hocha gravement la tête. Oh oui, elle en était capable. Kristin était capable de toutes les choses les plus stupides du monde : grimper à un arbre pour y déloger un pigeon bruyant, jeter des cailloux sur la fenêtre d’un ami pour le réveiller, avaler un bol de chantilly avec un diabète … Erwin en riait peut être mais lui n’y arrivait pas. Il sourit d’un air forcé.

« Vous devez être un très bon médecin ; je n’en connais pas beaucoup qui seraient capables d’apporter ce genre d’assistance… »

Liam haussa un sourcil et une nouvelle lueur illumina son visage. A croire qu’il vivait pour ce type de compliment. Il adorait ça, qu’on lui dise combien il était un bon médecin. Surtout que s’était, à son humble avis, tout à fait juste. Ah, certes, ce dévouement prenait du temps. Mais il en avait beaucoup trop.

« Les météorites, plus précisément. Tout ce qui vient de l’espace est susceptible de passer un jour entre mes mains… après celles de spécialistes « plus vieux donc plus intelligents » - vous connaissez sans doute ce genre de préjugés. »

Ah oui, les cailloux. Enfin les météorites. Evidement cela devenait plus intéressant dit comme ça. Cela n’aurait pas franchement passionné Liam mais soit, il fallait de tout pour faire ce monde. Cependant sa réponse fit écho dans les oreilles de Liam et il enchaîna aussitôt :

« Parfaitement ! »

Ce fut probablement la réplique la plus énergique de la journée.

« Oui, oui … Je connais ce genre de vieillard complètement à côté de la plaque qui reste persuadé qu’on guérit un saignement de nez avec une cuillère froide dans le dos. Ils pensent qu’on pers du temps à courir de conférence en conférence mais ils ont affreusement tord … Heureusement pour moi, ils n’ont plus qu’une envie : s’enfermer dans un bureau du conseil d’administration et laisser les cas intéressants aux ‘jeunots’. Pour autant ils dirigent quand même ce bordel de blouses blanches. »

Liam souffla d’agacement et s’ébroua. Il se passa la langue sur les lèvres et reprit calmement en se tournant vers Zack :

« Je crois que j’ai un peu dérivé du sujet, hm ? Il … euh, ne tombe que des cailloux, euh, des météorites de l’espace ? Ou vous avez parfois des cas, euh, comment dire ? Plus intéressants ? Mais sans doute qu’un beau bout de cailloux spatial doit être la plus belle chose qui soit donné de voir à des chercheurs comme vous. »

Il essaya de sourire et se mordilla la lèvre. Il avait du mal à cacher non pas son désintérêt mais plutôt son ignorance semblable à un trou noir. Il ne savait tout simplement pas quoi dire. Les relations humaines … pas vraiment son truc. On le qualifiait même souvent d’associable. Liam s’était contenté de hausser les épaules. Il est vrai que même en tant que médecin il s’intéressait plus au patient en tant que ‘entité malade’ qu’en tant qu’homme ou femme. Il aurait certainement fait un très bon médecin légiste. Mais agir sur les morts … Agir après coup … Il y voyait peu d’intérêt et peu de remerciement. Il imaginait mal une famille éplorée lui serrer chaleureusement la main pour avoir découpé le cadavre d’un de leur membre en trois. Mais …

Il y avait une énorme faille dans son raisonnement de froideur. Au fond de lui, vraiment tout au fond, profondément enfoui sous un tas de mauvaises blagues et de cynismes, Liam pleurait de ne voir survivre son ‘entité’. Ouais. Pire qu’un interne de première année. Quoique, quand il pensait à ses internes, qu’il ne connaissait pas si bien que ça d’ailleurs, il se demandait si le problème ne venait pas simplement de lui.

Il sortit de sa rêverie et s’aperçut du blanc qu’il avait laissé.

« Je suis désolé. A croire que j’ai vraiment du mal à parler d’autre que de mon boulot. »

Peut être parce qu’il n’avait pas beaucoup plus dans la vie.
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Zack Hennigan

Zack Hennigan
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MessageSujet: Re: c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre]   c'est ce qu'on appelle un lapin... [libre] Icon_minitimeLun 14 Juin - 0:41

    Zack s’était inquiété de savoir si cette patiente diabétique avalerait vraiment autant de sucre au cas où Liam oublierait de lui envoyer un sms. C’était quelque chose d’étonnant qu’il ne pouvait comprendre, parce qu’une vie était suffisamment importante pour que l’on ne joue pas sciemment avec… Liam avait pris l’habitude de lui envoyer ce message sans doute pour tranquilliser sa conscience, mais aussi et surtout – probablement - pour ne pas précipiter l’échéance de la mort de cette jeune femme. C’était bien et Zack ne connaissait que peu de médecin qui auraient pu avoir une telle conscience professionnelle.

    Liam avait finalement hoché la tête pour confirmer le pressentiment de Zack, et le jeune homme l’avait félicité avec une sincérité typique chez lui. Le médecin haussa un sourcil avant que son visage ne s’illumine d’une manière assez surprenante, et Zack se l’imagina avec une auréole lumineuse l’espace de quelques secondes… Il fallait vraiment qu’il arrête de s’imaginer les gens pour autre chose que ce qu’ils étaient, parce qu’il y avait deux jours de cela, il avait failli éclater de rire en imaginant une femme de mauvaise vie croisée dans le métro en première dame de France. Zack n’aimait pas la France ; pour lui, rien ne valait le Royaume Uni ou n’importe quelle autre ancienne colonie de la couronne.

    Zack donna quelques précisions sur sa spécialité, préférant éviter que Liam ne lui donne lui aussi du « caillou » à toutes les sauces. Le médecin sembla enthousiaste, avant d’enchaîner sur le type précis d’individus que le jeune homme ne parvenait pas à supporter. Visiblement, Liam en avait côtoyé pas mal pour être capable de les décrire avec autant de précision. Zack acquiesça à deux reprises avant de reprendre la parole :

    C’est plus ou moins la même chose ici. C’est un peu comme s’ils estimaient que l’apprentissage, les conférences et tout le reste ne constituaient en réalité que les étapes d’une ascension vers quelque chose qui dépasse l’entendement des plus jeunes… J’assimile ça à une perte de vocation, et je crois que c’est ce qu’il peut y avoir de pire. Diriger des hommes sans comprendre ce qui les anime, c’est adopter une stratégie qui sera de toute manière vouée à l’échec.

    Ce genre d’attitude semblait exaspérer Liam, et Zack eut le sentiment d’avoir trouvé quelqu’un partageant ses convictions. Il s’excusa d’avoir autant dérivé du sujet initial, et Zack lui adressa un sourire aimable :

    Ce n’est rien, je vous assure.

    Le médecin finit par demander s’il ne tombait que des pierres de l’espace, et Zack sembla hésiter avant de répondre. Lui-même avait fait une drôle de rencontre une fois, et cela lui avait valu après une nuit un peu trop torride de développer des aptitudes spéciales… Les militaires de U.N.I.T lui avaient bien dit d’éviter d’en faire démonstration en public ou d’en parler à qui que ce soit, ce qui l’empêchait précisément d’expliquer avec humour qu’il tombait également des femmes très jolies sur Terre…

    Il y a bien quelques bactéries de temps à autre, ou des organismes étrangers qui ont appris à se développer sur certaines pierres… ou d’autres qui se développent au cœur des pierres. En fait je vois passer pas mal de choses. Peut-être moins que ce que j’aimerais, mais ça reste un métier vraiment excitant !

    Zack était vraiment passionné par ce qu’il faisait, et cela s’entendait autant que cela devait se voir.

    Si vous avez un peu de temps et si cela vous tente, je pourrais vous montrer quelques-unes des météorites les plus étonnantes… Si admirer des « cailloux » ne vous plonge pas dans l’ennui le plus total, bien entendu !

    Un petit rire lui échappa parce que tout spécialiste qu’il était, Zack concevait que les gens puissent trouver son métier vraiment chiant. Le médecin finit par s’excuser de ne parler pratiquement que de son boulot, et Zack eût un haussement d’épaule amusé :

    C’est un univers que je ne connais pas. Et je suis toujours disposé à apprendre lorsque l’occasion se présente ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas à faire de même… Ca sera avec plaisir.
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